L’agilité, pourquoi on en parle ? À quoi ça sert ?
L’agilité de son organisation, l’agilité de son équipe, son agilité.
Aujourd’hui, l’environnement des organisations connaît de grandes mutations, caractérisées par :
- La montée de la complexité qui peut engendrer une perte ou un besoin de sens.
- La montée de l’individualité, chaque individu cherchant la reconnaissance de sa capacité à penser et agir en fonction de ses valeurs, ses exigences.
- La montée de l’incertitude qui demande de l’anticipation pour améliorer encore nos capacités d’adaptation.
- La montée de l’interdépendance dans un monde interconnecté où tout va vite.
Ces évolutions placent les organisations face à un nouveau paradigme managérial. L’entreprise doit être plus adaptable, plus flexible et évoluer plus vite qu’hier. Facile à dire…
Des grands témoins nous ont partagé ce que signifiait concrètement l’agilité et comment la mettre en œuvre dans son organisation, dans son équipe, dans son « moi » :
- Anticiper les environnements changeants en prenant conscience des conséquences de ses propres décisions et actions.
- Préparer, répéter, s’entraîner pour ne pas subir les aléas, garder de la disponibilité pour l’imprévisible.
- Créer un collectif soudé pour impulser une coopération active, véritable vivier pour l’innovation et le développement de son offre adaptée aux besoins du client.
- Penser autrement, sortir de sa routine pour faire du changement un allié et non pas un ennemi. Grâce à de petits exercices simples, notre « cerveau » peut s’entraîner pour nous aider à grenouiller avec plus de flexibilité et avec plus de plaisir.
Le conseil simple d’un expert en neurosciences : prendre des routes différentes pour aller travailler, regarder différemment, essayer de ressentir ce qui se passe dans nos corps face à un changement.
————————————————————————————————-
3 RETOURS D’EXPÉRIENCE POUR ÉVITER QUE L’AGILITÉ NE SE TRANSFORME EN AGITATION OU EN IMPROVISATION
1/ CULTIVER L’IMPERTINENCE !
S’autoriser à questionner sur tous les sujets – Accepter d’être questionné sur tous les sujets.
2/ METTRE RÉGULIÈREMENT « EN DÉSÉQUILIBRE » SON ORGANISATION
La faire fonctionner différemment (par exemple sans son chef habituel, ou sans ordinateur…). Lui faire découvrir d’autres façons de faire pour trouver de nouvelles sources d’inspiration.
3/ RESTER DISCIPLINÉS !
Être solide sur les fondamentaux : quels que soient la nature du projet et la qualité de ceux qui vont y participer, ne jamais oublier qu’il va falloir, pour tout le monde, COMPRENDRE clairement ce que l’on attend de nous, IMAGINER des solutions plus ou moins audacieuses en analysant les risques inhérents, ORGANISER l’intelligence collective, ÉCONOMISER l’énergie de ses collaborateurs et, surtout, prendre le maximum de DÉCISIONS avant l’ACTION.
