La démarche en préparation mentale par Yves Peigné, Co-fondateur de PEGASUS Leadership.

Les habiletés mentales définissent notre faculté à utiliser au mieux les ressources dont nous sommes dotés et à se préparer mentalement pour optimiser nos performances.

Développer ses habiletés mentales permet d’élargir le champ de conscience de ce qui nous arrive, de ce qu’on pense, de ce que l’on ressent et ainsi de s’adapter le mieux possible aux événements en utilisant efficacement l’énergie dont nous disposons. Chacun d’entre nous est doté d’habiletés plus ou moins développées. Travailler ses habiletés mentales, c’est passer d’un système de réaction automatique à un système d’adaptation durable.

La démarche passe par l’apprentissage et l’entraînement, notamment par la reconnaissance de ses ressentis émotionnels et cognitifs, en lien avec les contraintes de l’environnement et du contexte.

On peut définir 3 niveaux d’habiletés mentales :

  • Les habiletés de base (quasiment automatiques, voire inconscientes).
 Exemple : la confiance en soi, la motivation, l’engagement et la fixation d’objectifs…
  • Les habiletés psychosomatiques (demandent un apprentissage).
 Exemple : la gestion du stress, la relaxation, le contrôle de l’anxiété, la gestion des émotions, l’activation…
  • Les habiletés cognitives (demandent généralement un accompagnement). Exemple : la concentration, l’attention « pleinement consciente », 
le contrôle des distractions, le dialogue interne…

Les habiletés mentales ne sont pas réservées aux sportifs de haut niveau ni aux combattants des Forces Spéciales. Dans la vie de chacun et notamment en tant que manager, elles s’expriment par notre capacité à nous adapter à la complexité et à l’incertitude, tout en économisant notre propre énergie et celle de nos collaborateurs. Elles prennent la forme de réelles stratégies d’adaptation, dont les principales sont de l’ordre de la prévention à long terme :

  1. Développer la connaissance de soi tout au long de sa vie (l’inné comme l’acquis, ego et face sombre…) : « moins on se connaît, plus on a besoin d’exister ».
  2.  Prendre une part active à la confiance mutuelle (celle qui reconnaît et accepte les vulnérabilités).
  3.  Respecter une méthode responsabilisante : comprendre, imaginer, organiser, agir et progresser.
  4. Être en pleine conscience de ses émotions et de ses pensées pour ne pas en être les sujets. Commencer humblement à s’entraîner à être conscient de sa… respiration !
  5. Trouver et garder la cohérence de son action : rester aligné avec son système de valeurs, son identité et les objectifs opérationnels fixés « la fin justifie-t-elle les moyens ? ».

 

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